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C'est le grand retour d'Arisem sur le devant de la scène. Dans quelques jours, le spécialiste du sémantique présentera la nouvelle version de plate-forme de veille KIM à l'occasion du salon i-expo, qui se tiendra les 9 et 10 juin à Paris.

Après son rachat en 2004 par Thalès, l'éditeur avait cessé de communiquer, se concentrant sur la mise au point d'une nouvelle génération d'outils d'analyse de texte. Ce dont profite aujourd'hui KIM 2.0.

Les technologies de text mining sont exploitées à différentes étapes du cycle de veille. Dès les premières phases de traitement, elles servent à nettoyer les pages crawlées. Les bandeaux de publicité sont ainsi ôtés automatiquement sans qu'il soit nécessaire de spécifier leurs emplacements.

L'information est ensuite analysée (traitement linguistique, extraction d'entités nommées, utilisation de thesaurus et d'ontologies pour les concepts) et enrichie pour être indexée par le moteur de recherche open source Solr embarqué dans la plate-forme.

C'est là où toute la puissance du sémantique s'exprime. Dès lors, la constitution du plan de classement s'avère beaucoup plus simple à établir qu'avec d'autres solutions moins évoluées. Elle est surtout homogène entre tous les veilleurs. 

L'analyse de sentiments en plus

KIM couvre l'ensemble du cycle de veille et prépare le terrain aux analystes. En s'appuyant sur les marqueurs syntaxiques, Arisem propose ainsi une analyse de sentiments et d'opinions. Il classe les sources indexées selon deux axes : sa charge affective (positif, négatif ou neutre, avec des graduations) et sa représentativité (réccurence du thème).

En revanche, la plate-forme ne gère pas la collaboration. « Ce point est du ressort de nos partenaires », précise Pascal Janer, responsable du développement commercial d'Arisem. La nouvelle stratégie de l'éditeur consiste à se concentrer sur son coeur d'activité et à s'allier à des partenaires pour étendre la couverture fonctionnelle.

Dans le domaine du portail et du collaboratif, il travaille notamment avec Microsoft ou IBM. Lors du salon, il partagera d'ailleurs un stand avec Knowings, acteur historique du collaboratif.

KIM, dont l'ancienne version est encore en service dans une trentaine de grandes organisations, est proposé en mode classique et en mode Saas. Dans ce dernier cas, il bénéficie des installations sécurisées de Thalès.