Plate-forme populaire de gestion de contenu, Drupal restait en retrait sur les fonctions sociales. Acquia, la société qui commercialise son support, corrige le tir avec Commons 2.0, une déclinaison de Drupal en mode Saas pour créer des sites communautaires.
Même si Acquia parle d’une simple mise à jour, il s’agit en fait du véritable lancement de l’offre, l’ouverture publique de la plate-forme étant prévu en juillet.
Il est possible de s’inscrire sur la communauté de Drupal Commons pour découvrir les nouveautés de la plate-forme et échanger avec les développeurs. |
Avec Commons 2.0, Acquia veut proposer une solution rapide et simple à mettre en œuvre. L’entreprise insiste aussi sur le caractère open source de l’offre, qui supprime la question des licences pour le client. Il faudra en revanche débourser pour un vrai support. Acquia avance une fourchette indicative de 10 000 à 100 000 dollars par an, suivant la complexité des projets.
L’interface de Commons traduit bien le passage d’une logique de contenu à une logique communautaire. Même si elle introduit les flux d’activités et le micro-blogging, elle ne privilégie pas une apparence de réseau social à la Facebook.
La page d’accueil d’un groupe dans Commons. |
C’est plutôt la notion de groupes qui est mise en avant. Une fois dans l’espace de ces derniers, on accède par des onglets à toute la panoplie des fonctions sociales proposées : fils de discussions, blogs, wikis, sondages, documents et agendas partagés…
Toutefois Commons a vocation à s’adapter à tous les profils de sites communautaires : sites gouvernementaux, de marques, communautés de développeurs, espaces de questions/réponses... La plate-forme devrait donc vite proposer de nombreux modèles à la fois de structure et de thèmes de présentation.
Une variation autour de deux thèmes pour Commons. |