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Tom Barton, responsable à la direction de la communication de Capgemini au Royaume-Uni, revient dans une présentation sur l’essor de Yammer et son utilisation dans le groupe. Le 10 septembre 2008 deux employés de Capgemini ouvrent un compte sur la plate-forme de micro-blogging. La barre des 1000 utilisateurs est franchie en mai de l’année suivante et celle des 5000 en novembre.

L’outil reste au départ un objet non identifié. En juin 2009 le « CIO » groupe met en ligne une charte d’utilisation. « Yammer n’est PAS un outil groupe. Il n’est pas administré et son accès n’est pas contrôlé. Nous devons le considérer comme une zone grise, entre l’internet public et l’intranet. Mais du point de vue de la sécurité, il est à craindre que ce soit plutôt noir », écrit-il en préambule.

Un événement qui sert de tremplin

En 2010, Yammer sort pourtant de l’ombre grâce à un événement. La préparation des « 23e rencontres » donne lieu à la mise en place d’un site dédié connecté à un groupe dans Yammer. Un mois avant l’événement, le PDG Paul Hermelin ouvre son profil sur le réseau. Yammer n’est plus désormais sous le radar et il est au cœur des interactions autour de l’événement. Celui-ci génère 8500 inscriptions nouvelles.

En juillet 2011, Capgemini adopte la version Premium de Yammer. La SSII devient l’un des plus importants utilisateurs de la plate-forme avec 30 000 membres, 800 groupes actifs et 1000 messages échangés par jour. Yammer est retenu pour la clarté de son interface et sa richesse fonctionnelle (liens, sondages, événements, questions…).

A l’usage, l’effet de réseau joue à plein. Les questions posées obtiennent vite un nombre important de réponses. Contribuer à la résolution de problèmes s’impose comme la première activité sur la plate-forme. Mais elle est aussi largement utilisée pour effectuer de la veille sectorielle et partager des opportunités, des suggestions et des idées.

Tom Barton esquisse un premier bilan. En aidant les collaborateurs à établir des relations et à les maintenir, Yammer renforce le sentiment d’appartenance au groupe. Au niveau des groupes projets, il instaure une communication plus transparente, mieux documentée, en interaction avec les clients et partenaires. Il souligne enfin la richesse des données échangées, preuve de l’efficacité de l’outil pour capitaliser les savoirs.

Pour consulter la présentation : Glue and Sticking Together, a Story by Capgemini on Yammer