The Networked Content Manifesto est une réflexion sur les conséquences, parfois surprenantes, de l'utilisation des technologies sémantiques. Demain un utilisateur pourrait ainsi voir ses besoins d'information satisfaits sans même avoir eu à les expliciter. Un scénario qui n'a rien d'irréaliste pour Daniel Mayer, responsable marketing produits de Temis, et auteur du manifeste.
Dans la première partie du document, l'auteur s'attache à préciser le concept de contenu mis en réseau et à décrire comment les liens sémantiques entre des documents ont fait apparaître de nouvelles formes de navigation et ont amélioré la qualité des recherches.
Certains des bénéfices présentés sont connus, d'autres moins, en particulier ceux liés au couplage entre les technologies sémantiques et des mécanismes de livraison proactifs de contenu.
La seconde partie du manifeste explore les conséquences pour le secteur de l'édition de l'emploi des technologies de text mining. Bien entendu, le recours à des logiciels automatise l'ajout de méta-données et permet de traiter de gros volumes de contenus. Mais le plus intéressant n'est pas là.
Les technologies sémantiques ouvrent d'autres voies et permettent, par exemple, en extrayant des faits d'une vaste collection de documents de bâtir des bases de connaissances ou des rapports d'analyse. Un moyen pour les éditeurs de valoriser leurs fonds documentaires.
Autre voie possible, le contenu mis en réseau, finement catégorisé, peut être filtré et agrégé au sein de mash-up et créer ainsi des micro-sites ou des pages thématiques qui adressent des publics bien identifiés.
Les réflexions de Daniel Mayer ne sont pas seulement prospectives. Quelques grands noms du secteur de l'édition, clients de Temis, ont commencé à se réinventer via notamment l'emploi des technologies sémantiques.
Le document de 17 pages est accessible gratuitement, après enregistrement, sur le site de Temis : The Networked Content Manifesto.