L'activisme 2.0 de Greenpeace fait fléchir Nestlé

Les Orangs-outans auront bien droit à leur break. C’est le message de victoire qu’adresse Greenpeace deux mois après avoir lancé sa campagne choc contre Nestlé. Celle-ci visait à dénoncer l’approvisionnement de l'industriel auprès du premier producteur indonésien d’huile de palme, accusé de contribuer à la destruction des forêts tropicales et à la disparition d’espèces menacées.

Or Nestlé a prouvé qu’il avait reçu le message en annonçant le 17 mai un partenariat avec l’ONG The Forest Trust. Il s’engage à revoir toute sa chaîne d’approvisionnement afin que ses activités n’aient plus d’impact sur la déforestation des forêts tropicales d’ici à 2015.

Pour le géant de l’agro-alimentaire suisse, mieux valait arrêter les frais d’une campagne commençant à ternir sérieusement son image. La vidéo sanguinolente contre Kit-kat, dont il avait essayé en vain d’interdire la diffusion, a été visionnée selon Greenpeace 1,5 million de fois. Sa réponse maladroite ayant contribué à amplifier l’avalanche de messages incendiaires et de logos détournés sur le web et sur sa page Facebook. La pétition de Greenpeace ayant en outre recueillies 200 000 signatures.

Dans cette affaire, qui restera comme l’un des cas les plus exemplaires d’e-réputation, Greenpeace a démontré sa parfaite maitrise des médias sociaux. De quoi faire réfléchir sérieusement toutes les autres marques quant à la stratégie à suivre en cas de crise sur le web. En attendant, Greenpeace appelle tous ceux qui ont soutenu sa campagne à relayer la bonne nouvelle… sur Facebook et sur Twitter.

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