Ressources humaines

Le réseau social de cooptation Keycoopt lève 1,4 million d'euros

Nord France Amorçage, un family office et trois entrepreneurs du Nord, Lucien Lesaffre, Bertrand Letartre et Jean-Baptiste Roquette, ont participé à la nouvelle levée de fonds de la start up.

Fondé en 2012 à Roubaix, dans le Nord, par Antoine Perruchot, Manuel Perruchot et Nicolas Crestel, Keycoopt est un réseau social dédié à la cooptation de cadres. Une solution née du constat que la recommandation est le moyen le plus efficace pour trouver rapidement le bon candidat. 30% des cadres seraient ainsi recrutés suite à une recommandation.

C'est pour décupler la puissance de ce processus, qui se déroule généralement au niveau individuel d'un chasseur de tête et de manière artisanale, que la start up a eu l'idée de recourir au principe du réseau social.

Son fonctionnement ? Des entreprises publient des annonces et les membres de Keycoopt leur recommande des profils. Lorsque la personne suggérée est recrutée, ils empochent 750 €, une somme qu'ils peuvent aussi reverser à une association.

Keycoopt

Aujourd'hui, Keycoopt s'appuie sur quelque 12 000 cadres, des membres baptisés « coopteurs », qui ont rejoint le réseau social suite à une invitation ou un parrainage, puisque Keycoopt est un club fermé.

Côté entreprises, elles sont 220 à utiliser le service, la start up comptant notamment parmi ses clients L’Oréal, Danone, Bonduelle, Auchan, le groupe Beaumanoir, Michel et Augustin, Leroy Merlin ou, encore, JCDecaux.

Par ailleurs, près de 800 annonces en middle et top management ont été déposées sur la plate-forme, générant près de 4500 recommandations.

A noter que la start up propose également Keycoopt System, permettant aux entreprises de déployer une communauté au service de leurs recrutements, en y associant leurs salariés et partenaires.

Comptant 17 collaborateurs, la start up entend utiliser sa nouvelle levée de fonds pour « devenir d’ici 2016 le premier réflexe pour les entreprises en matière de recrutement des cadres », explique-t-elle, en précisant qu'elle compte se développer en France puis à l'international.

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