Pour l'Administration, le collaboratif est aussi important que la dématérialisation

Le cabinet d'études Markess International a interrogé 70 administrations centrales et locales sur leurs chantiers clés en matière de technologies d'information et de communication pour les deux années qui viennent. Trois domaines clés se dégagent et sont au coude à coude : les applications décisionnelles et de pilotage, les outils collaboratifs et la dématérialisation de documents.

Ces résultats sont intéressants car ils vont à l'encontre de quelques idées reçues. Ainsi, la dématérialisation ou les téléprocédures, nettement en retrait, ne figurent pas en tête des priorités des administrations. L'étroitesse de l'échantillon interrogé et la faiblesse de certains écarts incitent toutefois à la prudence dans les conclusions.

Il n'empêche que les outils collaboratifs ont une belle carte à jouer, comme le souligne Aurélie Courtadon, chargée d'études chez Markess International : « Dans un contexte où l'administration française se réorganise et cherche à mutualiser et à rationaliser ces moyens, elle est amenée à gérer des projets de manière transversale qui nécessite des échanges et une communication optimisée entre les différents partenaires des projets. »

En y regardant de plus près, on s'aperçoit que la définition du collaboratif est cependant très large. Elle englobe notamment la mise en place d'intranets. Un domaine d'investissement commun aux administrations centrales et locales qui, pour le reste, ont des priorités différentes. Les premières s'intéressent à la gestion de projet et au partage de documents, quand les secondes planchent sur des extranets communautaires et sur des projets de messagerie et de visioconférence.

 

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