Collaboratif-Info La revue professionnelle en ligne des pratiques collaboratives

Alors que le retour au bureau est à l'ordre du jour, une nouvelle étude vient confirmer, s'il en était besoin, la bonne image dont continue de jouir le télétravail chez les salariés français qui ont pu l'expérimenter pendant la pandémie.

Menée auprès de 1002 actifs par YouGov pour le compte de Workplace from Facebook en avril dernier, elle montre que 62 % des interrogés souhaiteraient continuer de télétravailler.

Qu'apprécient-ils le plus dans le télétravail ? La flexibilité, à 55 %. Mais aussi de pouvoir disposer d'un espace qui leur est propre (39%). L'étude confirme aussi que ce mode de travail n'a pas nui à leur efficacité, au contraire. Ils sont 35 % à estimer à avoir été aussi efficaces que d'habitude et, surtout, 43 % davantage.

Positifs sur le télétravail, les salariés le sont moins, en revanche, sur leur entreprise. Bien que 61% des télétravailleurs estiment que celle-ci a pris soin de tous ses employés pendant la pandémie, seuls 50% pensent que leur direction se soucie des employés. Pis, ils ne sont que 23% à se sentir écoutés et soutenus par leur employeur.

Ce n'est pas mieux côté confiance, seuls 26 % des actifs interrogés ayant le sentiment de pouvoir partager librement leurs opinions et commentaires au sein de leur organisation.

Des attentes en termes d'outils

L'étude montre d'ailleurs l'importance que revêt désormais la question de l'expérience et du bien-être employés, 82% des télétravailleurs estimant qu’elle devrait constituer la priorité de l'entreprise.

Si une majorité des salariés interrogés souhaitent aujourd'hui pouvoir travailler en mode hybride, ils sont aussi 50 % à estimer que le manque de contact physique entre collègues constitue le principal inconvénient du télétravail.

Mais là aussi, ils jugent que l'entreprise n'est pas au rendez-vous pour offrir la meilleure expérience pour les employés. Ils sont ainsi 31 % à être en attente d'outils qui les aident à trouver rapidement de l'information, quand 24 % souhaiteraient des outils leur permettant de se connecter avec leurs collègues en temps réel.

Aujourd'hui, seuls 33 % indiquent disposer d'outils de communication reliant l'ensemble de leur organisation. Cela semble bien peu, pour un contexte de crise dont on lit partout, même ici, qu'il a produit une accélération du numérique.