Réseau social : Facebook s'étend, Twitter se perd

C'est fait. Facebook à lancé officiellement, ce lundi, sa plate-forme sociale pour entreprise, désormais baptisée Workplace by Facebook, et non plus Facebook at Work comme lors de sa phase de test (voir notre article).

En France, la solution est déjà utilisée notamment par des entreprises qui n'avaient pas encore adopté de réseau social interne, à l'image du Club Med, projet auquel nous avons consacré un retour d'expérience.
Mais elle est aussi en cours de déploiement chez Danone au niveau monde, groupe jusque-là équipé du réseau social Connections d'IBM.

Déjà quelque peu bousculé par Microsoft, qui a inondé le paysage avec sa solution de collaboration Office 365, le marché des réseaux sociaux d'entreprise généralistes va donc devoir sérieusement compter avec ce nouvel acteur.

« Twitter est un produit passionnant »

Tandis que Facebook domine dans le grand public et met un pied dans l'entreprise, Twitter, lui, ne semble pas réussir à sortir de l'ornière. Quand le premier surfe sur les revenus publicitaires, le second peine à trouver la voie pour devenir bénéficiaire.

Candidat à un rachat pour l'aider à sortir de cette mauvaise passe, il peine tout autant à trouver un prétendant. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir éveillé l'intérêt. A son chevet, se sont ainsi succédés de grands noms. Google, Apple, Disney et Salesforce ont tous étudié le dossier. Et finalement jeté l'éponge.

« Twitter est un produit passionnant », a pourtant déclaré Marc Benioff. Mais cette fois, le charismatique patron de Salesforce ne semble pas avoir réussi à transmettre sa passion pour le réseau social aux fonds d'investissement qui composent son propre actionnariat, davantage intéressés à de la création de valeur sonnante et trébuchante qu'à tenter l'aventure de toute évidence aléatoire du conversationnel.

Que Twitter et ses conversations puissent être créateurs de valeur ne fait pourtant aucun doute. Les marques qui s'appuient sur le réseau social pour interagir avec leur audience en savent quelque chose, comme le montre l'exemple du Crédit Agricole que nous vous présentons cette semaine dans un article retour d'expérience.

Reste à Twitter à trouver la bonne formule pour transformer cette valeur en revenus, avec ou sans sauveur. Avant de sombrer corps et bien et d'être perdu pour tous.

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