A quoi ressembleront les lieux et modes de travail de l'après-Covid ? Ils seront « un peu différents » de ce qu'ils étaient avant, estiment 56 % des répondants à l'édition 2021 de l'observatoire Actineo.
Pour cette nouvelle enquête, 2628 personnes travaillant en bureau ont été interrogées dans plusieurs métropoles réparties dans 5 régions : Paris, Londres, Singapour, San Francisco et Seattle, Amsterdam, Rotterdam et La Haye.
Les Français et les Hollandais sont les plus nombreux à penser que les choses seront un peu différentes, respectivement 62 % et 60 %. De leur côté, les Américains sont 22 % à considérer que tout reviendra exactement comme avant, contre 18 % en moyenne.
Enfin, 20 % des interrogés estiment que tout sera au contraire radicalement différent, les Londoniens en étant cette fois les plus persuadés (22%).
En matière de lieu de travail, l'observatoire constate que le partage entre open spaces et bureaux fermés est équilibré. Représentant en moyenne 51 %, les premiers sont davantage présents à Singapour (60%). Environ la moitié des open spaces comprennent moins de 10 personnes. Ceux plus grands se trouvent à Londres (34%) et Singapour (33%).
Le bureau fermé (individuel ou collectif) se rencontre, quant lui, surtout à San Francisco et Seattle (57%), puis à Paris (53%). Enfin, le Flex Office reste minoritaire à 17 %, développé le plus aux Pays-Bas (30%), le moins à Singapour (10%) et aux Etats-Unis (11%).
Si le partage bureau fermé-open space reste équilibré, en revanche, les répondants très satisfaits de leur qualité de vie au travail se rencontrent davantage dans le premier (62%) que dans le second (38%).
Et lorsqu'on les interroge sur l'espace de travail qu'ils souhaiteraient, les sondés se prononcent à 89 % pour un poste attribué et à 50 % pour un bureau fermé, une dernière formule préférée par les Américains (59%) et les Français (55%).
Au chapitre des fondamentaux du lieu de travail idéal, celui-ci doit au premier chef permettre de s’isoler pour se concentrer dans des espaces adaptés (42%) et favoriser le travail d’équipe avec des espaces pour se réunir, pour la collaboration (32%).
Si une large majorité (85%) aimerait travailler à domicile au moins une journée par semaine, ils ne sont que 14 % à envisager d'être à 100 % en télétravail, l'espérance majoritaire (37%) étant d'y être deux à trois jours par semaine.
Quant à l'intérêt de venir travailler au bureau, le premier est d'y avoir des moments d’échanges informels et de convivialité avec ses collègues (41 % en moyenne, 45 % à Paris), suivi d'y disposer d'un espace clairement séparé de sa vie privée (39%), ce dernier intérêt étant plus pregnant aux Etats-Unis (47%) et à Singapour (45%).
Les autres intérêts du bureau sont d'y avoir des échanges professionnels plus efficaces (34 %), d'y disposer d'un espace parfaitement adapté au travail (33 %), de permettre des échanges informels avec le management (26%) et de pouvoir capter des informations « non officielles » sur ce qui se passe dans l’organisation (21%).
Pour en savoir plus : Observatoire Actineo 2021
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