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Ces 12 derniers mois, les investissements des entreprises françaises dans les outils de collaboration sont restés importants, montre un sondage réalisé auprès de 263 décideurs informatiques par YouGov, pour le compte de l'éditeur Atlassian.

Les interrogés sont 68 % à avoir mis en place un ensemble d'outils de collaboration à destination de toute l'entreprise et 57 % à avoir déployé et utilisé régulièrement des technologies d’automatisation des processus de travail.

La proportion de ceux déclarant n'avoir fait aucun investissement (19%) est aussi en baisse par rapport au même sondage réalisé un an plus tôt, où elle était de 22 %. Et la tendance va se poursuivre, puisque seuls 11 % des décideurs informatiques indiquent ne pas en prévoir de nouveaux les prochains mois.

Dans le palmarès des outils déployés, l’intranet social, le chat ou la messagerie instantanée arrivent en tête (46 %), suivis par les outils de gestion de projet (31 %) et ceux de gestion des connaissances (18 %).

Quant aux projets à venir ces deux prochaines années, ils concerneront en priorité la gestion de projet (28%), la visioconférence (25%) et la gestion des connaissances (24%).

Deficit d'accompagnement

Si les entreprises sont nombreuses à investir dans les outils collaboratifs, elles sont en revanche moins à s'organiser pour assurer leur adoption, encourager la collaboration dans toute l'organisation.

Seuls 40 % des interrogés indiquent ainsi qu'une équipe spécifique a été mise en place dans cette optique dans leur entreprise. Et seuls 38 % déclarent que cette dernière dispose d'un centre d'excellence pour rassembler et déployer de manière centralisée les capacités de collaboration. Un dernier chiffre d'ailleurs en baisse par rapport à l'année dernière (44 %).

Les interrogés eux-mêmes ne semblent pas très préoccupés par le sujet, puisque seuls 32 % estiment que ne pas avoir de stratégie de collaboration centrale constitue un défi organisationnel pour la mise en œuvre de la collaboration.

Mais les choses semblent malgré tout bouger. Ils sont 31 % à préconiser la mise en place d'une équipe de collaboration centralisée ou d'un responsable de la collaboration dédié. Ils n'étaient que 20 % en 2021.