Les suites collaboratives continuent de caracoler en tête des outils de collaboration les plus déployés. Elles ont même effectué un véritable bond en l'espace d'un an, passant de 65 % à 96 % d'entreprises équipées.
C'est ce que montre l'édition 2022 du baromètre Digital Workplace & Pratiques collaboratives, réalisé par Archimag pour l'éditeur Jalios, sur la base d'une enquête menée auprès de 200 organisations françaises.
Sans surprise, Microsoft 365 se taille la part du lion. La solution est présente dans 87 % des entreprises interrogées – dans 59 % pour sa version cloud, contre 13 % Google Workspace.
Une large majorité des organisations disposent également d'un intranet. Il sert avant tout pour s'informer des dernières actualités de l'entreprise (35%), mais aussi pour accéder à l'environnement de travail, aux applications de l'organisation (34 %).
Quant à la Digital Workplace, 56 % des entreprises interrogées déclarent envisager d'y passer. Elles sont 58 % à voir en elle un espace unique qui centralise l'ensemble des données et documents de l'organisation.
Pour celles déjà équipées, la Digital Workplace est synonyme de partage de l'information et des connaissances (54%) et elles sont aussi près de 50 % à en faire le point d'accès unique à l'environnement et aux applications de travail.
Concernant l'ensemble des organisations interrogées, le baromètre révèle d'ailleurs une situation qui reste largement morcelée concernant l'environnement de travail.
Dans une grande majorité des cas (65 %), les outils Microsoft 365 restent ainsi déconnectés des autres applications de l'organisation : gestion de document, gestion de la relation client, système d'information RH…
Les intranets ne sont pas mieux lotis, puisque, dans 66 % des cas, ils ne permettent pas d'accéder aux applications de l'organisation. De leur côté, les 20% d'entreprises équipées d'une solution de GED sont à peine 40% à y intègrer l'ensemble de leurs documents.
Et, de manière générale, 59 % des entreprises interrogées reconnaissent travailler encore avec des systèmes cloisonnés, rendant les documents de travail inaccessibles pour d’autres services ou des partenaires externes.
Enfin, le baromètre confirme la place indétrônée de l'e-mail comme voie privilégiée pour partager des documents et des données, que lui reconnaissent 50 % des organisations.
En revanche, la messagerie instantanée perd le statut qu'elle avait acquis avec la crise sanitaire. Si elle reste en seconde place comme moyen d'échange, ce n'est plus que pour 20 % des entreprises, contre 72 % un an auparavant.